La
naissance officielle d'un projet est initialement soumise
au choix du cadre juridique le plus adapté aux différents
facteurs que sont l'objet de celui-ci, le nombre de créateurs,
le budget initial, les développements à terme.
Pour toute personne désirant créer son activité, les possibilités
sont nombreuses, Société A Responsabilité Limitée (SARL),
Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL),
Société Anonyme (SA), étant parmi les plus connues, du fait
qu'elles sont les plus présentes en France.
Mais dans le cadre du projet PROXIMUS, il faut savoir qu'aucun
des cadres juridiques précèdemment énoncés ne serait adapté
et c'est pourquoi deux formules plus souples, au regard
de l'activité développée, des besoins matériels, des ressources
et emplois créés vont être présentées dans ce dossier.
Le premier choix juridique n'appartient pas vraiment au
contexte industriel ou commercial, puisqu'il s'agit de l'association
loi 1901. Cependant, bien que le statut n'appartienne pas
au cadre commercial français, par conséquent inscrit dans
aucun greffe de Tribunal de Commerce, il demeure néanmoins
très présent dans le cadre économique de notre pays, les
associations générant actuellement plus de 800.000 emplois.
Chacune de ces associations ont été constituées en réponse
à des carences de notre société dans des domaines aussi
divers que l'exclusion, l'environnement, le loisir, le sport,
la culture, les sciences, la maladie. Le projet PROXIMUS
s'inscrivant justement dans le cadre d'un soutien administratif
aux plus défavorisés socialement, et dont l'objet parallèle
est de lutter contre les diverses formes d'exclusion, correspond
totalement au cadre associatif, il était donc logique de
vous présenter par priorité cette forme juridique.
Mais, par définition, une association sous-entend l'union
de plusieurs personnes dans un but similaire. Cependant,
il est possible que vous souhaitiez être seul à développer
votre projet, pour diverses raisons: tirer profit unique
des actes engagés, responsabilité personnelle face à toutes
difficultés, indépendance souhaitée ou plus simplement parce
que nul autre que vous n'a émis le souhait de participer
au développement de ce projet.
C'est pourquoi vous trouverez en opposition au cadre associatif,
celui de travailleur indépendant, choix adapté aux critères
précèdents, qui vous permettra, par démarches simplifiées
et coûts peu excessifs, de développer légalement votre activité.
L'un des principaux avantages découle de la simplification
des méthodes administratives d'affiliation et de suivi (versement
des cotisations URSSAF, ASSEDIC, de retraite, vieillesse,
maladie), souhaité en 1993, par Monsieur Alain Madelin,
alors Ministre de l'Industrie et des Petites et Moyennes
Entreprises, dont la volonté est d'aider le travailleur
indépendant à se consacrer totalement à son activité, sans
se "noyer" en formalités ponctuelles multiples, qui bien
souvent, le déstabilisaient.
Vous allez donc découvrir dans cette première partie de
dossier consacrée au statut juridique, une approche similaire
des deux cadres choisis, développée comme suit:
° Présentation et formalités de constitution (documents
officiels de création et d'enregistrement inclus).
° Avantages de cette forme juridique.
° Inconvénients de cette forme juridique.
° Les aides en faveur de l'emploi.
° Les modalités pratiques de constitution (besoins matériels,
lieu d'activité, obligations diverses).
INTERESSONS-NOUS D'ABORD, A L'ASSOCIATION LOI 1901.